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Société & Culture

Sécurité routière : lancement de la sensibilisation par la DGSR

Sécurité routière

La recrudescence des accidents de la circulation avait poussé le ministre d'État en charge des Transports, Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, à annoncer, le 22 mai passé, qu'il allait durcir les sanctions (amendes plus lourdes, peines d’emprisonnement renforcées, suspensions de permis, etc.) contre les auteurs d’infractions routières.

Il ne s’agit plus de simples négligences : ce sont des fautes graves, des actes délibérés qui coûtent des vies. Non-respect des règles de signalisation, excès de vitesse, stationnements anarchiques, surcharge, usage du téléphone ou de l’alcool au volant, fatigue, pneus usés, mauvais arrimage, entretien mécanique négligé… La liste est longue ", avait expliqué le ministre en mai dernier. Une manière d'indiquer qu'il allait s'attaquer aussi aux véhicules défectueux.

Même s'il y a urgence devant la situation, le ministre des Transports a décomposé cette opération en deux phases. La première, lancée jeudi en collaboration avec la Direction générale de la sécurité routière (DGSR), consiste à sensibiliser les conducteurs et à verbaliser les imprudents. Cette opération est effective, depuis deux jours, sur tout le territoire national. Elle devrait durer tout le mois de juin.

La seconde phase n'a pas encore été dévoilée. Selon les informations obtenues, le ministère est en train de la peaufiner pour ne pas laisser de place à l'improvisation. "Nous s avons que nous sommes attendus sur le sujet et nous dévoilerons le prochain chronogramme au moment opportun", a-t-on indiqué hier du côté des Transports.

Pour rappel, il n'y a pas de chiffre exact concernant le nombre précis de véhicules défectueux au Gabon. Pourtant, des rapports indiquent que les véhicules en mauvais état ont un impact certain sur l'insécurité routière.

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