Comme annoncé dimanche dernier par la désormais ex-ministre en charge de la Réforme, Murielle Mikoue-Mintsa, la rencontre entre le chef de l'Etat, Brice Clotaire Oligui Nguema, et les responsables des partis politiques légalement reconnus par le ministère de l'Intérieur, a bel et bien eu lieu hier, au palais de la présidence de la République. Les échanges ont essentiellement tourné autour des prochaines réformes politiques telles que recommandées par le rapport final du Dialogue national inclusif. Lesdites réformes porteront sur la loi sur les partis politiques et le découpage électoral.
D'aucuns auraient pensé que le numéro un gabonais laisserait l'initiative de ces réformes au seul Exécutif qu'il dirige. Parce que fort de sa légitimité acquise grâce à sa large victoire à la dernière élection présidentielle d'avril 2025. Mais non, fidèle à ses principes politiques finalement, le président Oligui Nguema a préféré y impliquer plusieurs acteurs.
C'est dans cet esprit qu'il a annoncé la mise en place de deux comités différents devant respectivement réfléchir sur la révision de la loi relative aux partis politiques et sur le découpage électoral. Composés chacun de 30 membres, ces comités comprendront 15 représentants des formations politiques et 15 autres choisis parmi les juristes, les administratifs, les parlementaires et autres experts...
Une démarche identique à celle qui avait conduit à l'élaboration de la nouvelle Constitution. Tout comme à celle relative à la révision du Code électoral. Le tout s'inscrivant dans la logique des assises d'Angondjé en 2024.
Il faut maintenant espérer que les membres de ces différents comités seront à la hauteur de la confiance en eux placés par la plus haute autorité gabonaise, mais surtout aux enjeux autour de leurs missions. Cela au regard de l'importance de ces deux textes dans la régulation de la vie politique dans notre pays.
--
Lire aussi : Réformes politiques : le président de la République fixe le cap…
random pub
