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Politique

Référendum : les observateurs internationaux présents le 16 novembre prochain

Le Ministre de l'Intérieur, Hermann Immongault, lors de sa conférence de presse du vendredi 25 octobre 2024 © L'Union

Présence d'observateurs internationaux le 16 novembre prochain, quatre-vingt-neuf (89) commissions électorales sur le territoire national, quinze (15) à l'étranger, ouverture de la campagne électorale le 6 novembre à 00 heures, clôture dix jours plus tard à vingt-quatre heures, affichage des listes électorales dans les jours à venir, etc.

Autant d'annonces faites par le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Hermann Immongault, au cours de la conférence de presse qu'il a animée, vendredi, dans les locaux du département ministériel dont il a la charge. Des échanges avec les hommes et femmes des médias axés, comme on peut l'imaginer, autour des préparatifs du référendum.

Un challenge collectif

"Un challenge collectif " que l'ensemble de ses services et lui s'attellent à relever dans le strict respect des dispositions légales, de façon que les citoyens gabonais accomplissent leur devoir civique en toute sérénité et transparence.

D'autant plus qu'a-t-il souligné, cette échéance, la seconde du genre depuis l'accession de notre pays à l'indépendance, représente une étape majeure vers le retour à l'ordre constitutionnel normal. D'où son appel à une " participation la plus massive possible".

En tout état de cause, il a invité l'ensemble des acteurs prenant part au processus référendaire à se conformer aux dispositions légales en vigueur. " Aucune initiative en dehors des textes légaux ne sera tolérée", a-t-il martelé. Notamment à l'endroit des différents commissaires dont la liste devrait être rendue publique au plus tard aujourd'hui, a-t-il indiqué.

Des commissaires dont la mission, faut-il le rappeler, consiste entre autres à présider le déroulement du scrutin et à centraliser les résultats électoraux. Lesquels seront rendus publics au terme du dépouillement de chaque bureau de vote ouvert aux électeurs, conformément aux dispositions de la loi 7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions communes à toutes les élections politiques, récemment modifiée par la loi 19 février 2024 du 5 août 2024.

Des observateurs internationaux

Toute chose qui, a précisé le membre du gouvernement, "vise à garantir la transparence au moment du dépouillement et nécessite l'implication de tous les membres du bureau". C'est dans cette optique qu'il faudrait inscrire, selon lui, la présence d'observateurs internationaux. Une tradition avec laquelle renoue notre pays après le scrutin d'août 2023.

"Une présence qui procède de la volonté du gouvernement d'apporter de la transparence et la crédibilité au processus, mais aussi de bénéficier d'une expertise extérieure à partir d'une somme d'expérience des pays dans lesquels la tradition démocratique est bien implantée", a-t-il mentionné.

Non sans avoir, dans une démarche pédagogique, évoqué les principales étapes suivant la clôture du scrutin. Notamment le dépouillement et décompte des votes, la consignation des résultats sur procès-verbaux (Bureaux de vote, commission électorale locale, provinciale et consulaire). Centralisation générale des résultats, leur annonce publique par le ministre de l'Intérieur avant la proclamation officielle par la Cour constitutionnelle au terme du contentieux dont elle serait saisie.

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