À quelques jours de la tenue du référendum dans notre pays, les débats s'intensifient autour de l'avant-projet de constitution. Jeff Gaël Apanga, vice-président chargé de mission et des relations avec les mouvements et associations jeunesse de l'Union pour la République (UPR), a animé une conférence de presse dans le troisième arrondissement de Libreville. Il a salué le processus inclusif qui a permis la rédaction de ce projet, tout en abordant plusieurs articles qui suscitent des controverses au sein de l'opinion publique.
L'article 25, qui traite de la définition de la famille, a particulièrement retenu l'attention. "La question de l'homosexualité a fait couler beaucoup d'encre et salive dans notre pays. L'article 25 nous rappelle que la famille est fondée par deux personnes de sexes différents, ce sont des fondements qui méritent d'être relevés", a souligné Apanga. Ce point de vue illustre les tensions sociétales autour des questions de droits et de reconnaissance.
Apanga a également évoqué l'article 31 alinéa 4, qui aborde la qualité de l'éducation. "Plusieurs parents ont perdu leurs enfants envoyés à l'étranger pour la suite de leurs études, car ils sont à la quête du meilleur pour leurs progénitures. Nous avons en mémoire la petite Dina, fille unique de ses parents assassinée en Turquie. Retenons ici, que la qualité de l'éducation a été irrigée en droit fondamental, cela est d'une importance considérable qui mérite effectivement d'être vulgarisée", a-t-il déclaré.
Ces déclarations mettent en lumière l'importance d'un débat éclairé sur les enjeux constitutionnels, allant bien au-delà des simples questions électorales.
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