La participation électorale est l'un des traits les plus caractéristiques de la bonne santé d'un État démocratique. Contrairement à un groupuscule de compatriotes qui invitent les électeurs gabonais à rester chez eux le jour du vote, Joseph Lapensée Essingone les invite plutôt à se rendre massivement aux urnes le 12 avril prochain.
Ledit candidat, confiant en sa victoire, a estimé lors d'une récente rencontre avec la population du 5e arrondissement de Libreville que, "l'abstention n'a jamais enlevé au pouvoir un chef de l'Etat. Mieux, bien qu'il s'agisse d'un mode d'expression démocratique qui soulève les problématiques de la représentativité et de la légitimité de l'élu, le résultat final d'une élection finit par s'imposer même à ceux qui se sont abstenus".
Aussi, a-t-il exhorté ses interlocuteurs à aller récupérer leurs cartes d'électeurs afin de les utiliser samedi prochain en sa faveur. "Vous utiliserez ces cartes pour sanctionner ceux qui ont contribué à mettre le pays dans le chaos mais veulent revenir au pouvoir, en votant pour moi", a-t-il lancé.
Il est donc clair que le "candidat de la rupture et du rassemblement pour un Gabon digne et prospère" n'est pas un adepte de la démobilisation des électeurs.
À ceux du cinquième arrondissement de la capitale, il a présenté et vanté son programme de gouvernance qui, selon lui, est une "véritable rupture avec le système qui a paupérisé les Gabonais". Non sans se faire rappeler les principales préoccupations de ses interlocuteurs qui tournent autour de l'accès à l'eau potable et à l'électricité en permanence; au manque des routes praticables en toutes saisons; à l'insécurité et à la santé.
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