Comme à chaque scrutin - á 'exception de celui d'août 2023 -, les missions d'observation électorale seront déployées sur l'ensemble du territoire national ce samedi 12 avril dans le cadre de l'élection du président de la République gabonaise. Au nombre de 48, elles viennent apporter leur caution à la transparence du scrutin qui livrera son verdict en présence des électeurs. Une première dans notre pays.
De ces observateurs, 18 arborent l'étiquette d'observateurs internationaux, 24 celle de nationaux et 6 sur le plan individuel. Arrivées dans notre pays depuis plusieurs semaines, celles-ci ont eu des échanges et des séances de travail avec les responsables des institutions et organes de la République en charge des élections, les candidats et les acteurs politiques, les représentants de la société civile ainsi que les partenaires internationaux sur place.
Pilotées par la commission en charge des observateurs, ces dernières se déploieront sur le terrain afin de collecter le maximum d'informations sur le déroulé du scrutin. Avant, pendant et après.
En effet, le jour de l'élection, les membres des différentes missions se rendront dans des centres et bureaux de vote, afin d'évaluer le déroulement des opérations élec-torales. L'idée étant de produire au terme du processus électoral un rapport final intégrant toutes les observations faites.
Une question se pose néanmoins. Ces observateurs pourront-ils donner un avis contraire aux conclusions des organisateurs ? Si par le passé celles-ci n'ont fait qu'approuver les résultats proclamés, l'on se souvient qu'en 2016 la mission d'observation de l'Union européenne (UE) s'était prononcée en défaveur des autorités. Toute chose qui a jeté pendant longtemps un froid glacial entre les autorités gabonaises de l'époque et l'UE.
Va-t-on assister au même scénario pour cette élection post-transition ? De nombreux observateurs rencontrés par nos reporters disent s'appuyer sur les faits du terrain et n'être influencés par un
quelconque organe. À suivre, donc.
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