À l'occasion de sa rentrée politique le week-end écoulé, "L'appel d'Angondjé", un regroupement de 28 partis politiques de seconde zone créé durant le Dialogue national inclusif (DNI), s'est prononcé sur le référendum à venir.
Une échéance électorale très attendue mais surtout faisant couler tant d'encre et de salive. Le président dudit regroupement, Joachim Mbatchi Pambou, et les siens s'insurgent contre l'omerta inhérente à l'organisation du scrutin, jusque-là entretenue par les gouvernants. "Les partis politiques membres de L'appel d'Angondjé invitent le gouvernement de la Transition à être précis sur les dates du référendum et la gestion des différentes opérations qui précèdent le scrutin, à indiquer le budget détaillé du référendum afin d'apprécier les économies réalisées par rapport à l'ancien format qui incluait les partis politiques", a-t-il laissé entendre.
Une exigence rendue publique au moment où les parlementaires planchent, actuellement, sur le projet de nouvelle Constitution gabonaise. S'il est vrai que la sollicitation relative à la date du scrutin et les opérations y afférentes sont légitimes, en revanche le budget détaillé du référendum et singulièrement les économies réalisées – sauf à nous méprendre — relève de la pure distraction voire de la plaisanterie de mauvais goût. L'ancien candidat à la présidentielle, annulée par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), aurait dû consulter la loi de finances 2024 pour trouver des réponses à ses préoccupations.
Par ailleurs "L'appel d'Angondjé" s'est offusqué de la campagne avant l'heure du référendum à laquelle s'adonnent plusieurs personnalités dont des membres du gouvernement.