Selon les données officielles, la jeunesse représente près de 65 % de la population gabonaise. Elle fait face à de nombreux défis. Notamment en matière de formation, difficulté d'accès au marché du travail, décrochage scolaire, etc. C'est dire que le scrutin du 12 avril prochain, d'une certaine façon, la concerne au premier chef.
De fait, maillon essentiel de la société et considérée comme l'avenir du pays, elle occupe à nouveau une place privilégiée dans les projets de société des candidats en lice pour le fauteuil présidentiel. En parcourant celui du candidat du "Rassemblement des bâtisseurs", Brice Clotaire Oligui Nguema, ce dernier entend soutenir l'employabilité des jeunes.
"Le soutien à l'employabilité des jeunes étant au cœur de mon projet, je m'engage à mettre en place, dès le début de mon mandat, un ensemble de mesures concrètes pour assurer aux jeunes gabonais l'accès à des formations adaptées aux besoins du marché du travail. En ce sens, je m'attellerai à renforcer les mécanismes d'insertion professionnelle pour garantir un emploi durable et décent à chaque jeune", indique le candidat dans son projet de société.
L'un de ses principaux challengers, Alain-Claude Bilie-By-Nze, prévoit, s'il est élu au soir du 12 avril, de prendre des mesures en faveur des jeunes. "Instauration d’un minimum jeunesse sous forme d’aide versée à tout diplômé à la recherche d’un premier emploi équivalant à 80 % du montant de la dernière bourse perçue la première année et à 60 % de celui-ci la deuxième année. Mise en œuvre de mécanismes d’autonomisation de la femme, de promotion de ses droits et d’accompagnement des filles-mères".
Actuellement au cœur de la campagne électorale, les jeunes bénéficieront également d'un regard particulier de la part du candidat indépendant, Stéphane Germain Iloko Boussengui. Ce dernier entend créer 2 000 emplois annuels pour les jeunes au travers d’un mécanisme de financement. Ce qui se traduit "par une transcription du monde universitaire au marché du travail pour une meilleure insertion des jeunes diplômés".
De son côté, Alain-Simplice Boungoueres prévoit l'insertion et la participation des jeunes dans la société. Il entend mettre en place un programme national d'insertion professionnelle et d'accompagnement des jeunes. Il veut encourager des initiatives entrepreneuriales des jeunes par des incubateurs et des financements adaptés.
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