La visite à la prison centrale de Libreville, il y a quasiment deux semaines, du procureur général près la Cour d'appel judiciaire de la capitale gabonaise, Eddy Minang, a été suivie de bonnes nouvelles pour plusieurs détenus. L'on parle d'une centaine de prisonniers libérés sur décision de justice.
Parmi eux, celle que l'on appelle affectueusement "maman Brigitte". Considérée comme la doyenne des femmes en détention, elle recouvre la liberté 11 ans après son placement, le 12 février 2014, sous mandat à la prison de Gros-Bouquet de Libreville. Après avoir passé plus de 10 ans sans jugement dans ce pénitencier, sa libération intervient à la suite de la mise en place d'une commission chargée de statuer sur les cas litigieux. Présidée par l'avocat général, Luciane Akouma, cette commission, qui comprend six magistrats, est en train d'éplucher les différents dossiers.
Un cas mérite également d'être mis en exergue, celui du détenu Armand Penda qui a été libéré après plus de 20 ans d'incarcération. À ce qui semble, les prochaines sessions criminelles devraient accorder une priorité aux dossiers les plus anciens. Ces libérations s'inscrivent dans une ambition des autorités de traiter rapidement les différents cas observés à la grande maison d'arrêt de Libreville en surpopulation.
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