Les premiers tours des urnes dans la province du Woleu-Ntem révèlent un engagement massif en zone rurale, contrastant avec la participation hésitante dans la capitale provinciale.
Dès l’aube, les villages de cette province ont affiché une mobilisation électorale sans précédent, tandis qu’à Oyem, le chef-lieu, les bureaux de vote restaient clairsemés en matinée.
Dans certains centres de vote d’Oyem, le lycée Richard Nguema Bekale, le collège Ondo et Fils, ou encore l’école d’application (pourtant le plus grand bureau) , l’affluence a tardé à se concrétiser. À 11 heures, aucun attroupement notable n’était visible. Les électeurs, bien que peu nombreux, ont accompli leur devoir dans le calme, sous la surveillance discrète mais visible des forces de sécurité.
À l’inverse, dans les cantons ruraux comme Kyè, ou les villages Mbolenzok et Aniane, les files d’attente se sont formées dès l’ouverture. Hommes, femmes déterminées, jeunes et anciens se sont pressés devant les isoloirs, témoignant d’un engagement civique marqué.
Parmi les rares voix recueillies en ville, celle de Mélissa Obame Ndong, 19 ans, résume un sentiment partagé . "J’avais peur de mal faire, mais les scrutateurs ont tout expliqué. C’est un jour important."
Le dispositif sécuritaire, renforcé a joué son rôle de garant sans susciter de crispations. Aucun incident n’a été signalé, et les responsables de bureaux de vote ont salué une matinée sans pression , malgré les enjeux du scrutin.
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