Suite à de nombreuses contraintes rencontrées lors de son déplacement, sur lesquelles il n'a pas souhaité revenir durant sa causerie, ce n'est qu'aux environs de minuit qu'il a pu rencontrer les populations venues l'écouter, boulevard Matamba.
"Cette détermination, cette patience et ce soutien sont la preuve vivante que le contrat de rupture que nous portons résonne profondément dans les cœurs. Votre adhésion massive nous donne la force de continuer, avec vous, pour un Gabon plus juste et plus digne", leur a-t-il expliqué.
À son auditoire, ACBBN a présenté son projet axé sur douze mesures d'urgence à mettre en œuvre durant ses 100 premiers jours de mandat. Son plan englobe des réformes économiques, institutionnelles et sociales. Il a réaffirmé sa volonté d'instaurer, entre autres choses, un revenu universel garanti d'un montant de 150 000 francs qui sera versé mensuellement par l'État aux Gabonais vivant dans la précarité après enquête sociale.
Au travers des mesures pour les personnes du 3e âge, les filles-mères, les jeunes à la recherche d'un emploi, sa volonté de revenir à la Constitution de 1991 (tout en y apportant des ajustements) ou de revoir la Charte des partis politiques, les supporters d'Alain-Claude Bilie-By-Nze ont compris ce que sont son "Contrat de rupture" et son
"offre politique construite autour d'un nouveau pacte social et d'un engagement sincère".
Aimé Mapangou, directeur de campagne d'ACBBN à Mouila et dans le département de la Douya-Onoye, a affirmé hier que cette causerie a été une réussite.
"Contrairement à ce qu'on peut penser, les Molvillois ont été très réceptifs à son message. Des personnes âgées étaient là depuis 16 heures et sont restées jusqu'à minuit pour écouter son message. Cette campagne montre bien que les populations ont un grand besoin de rupture, d'un vrai changement", s'est-il félicité.
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