https://union.sonapresse.com/fr/moanda-presse-comme-un-label-dans-le-haut-ogooue Autrefois un transporteur de "moanda-presse" bouclait les 41 kilomètres qui relient la ville de Moanda à celle de Franceville en 25 minutes. Mais depuis peu, les conducteurs de cette organisation interurbaine mettent 35 minutes, voire plus. À cause de la dégradation avancée de la route à plusieurs endroits.
"Certes le tronçon Masuku-Moanda n'est pas long. Mais il est actuellement en très mauvais état à plusieurs endroits. Raison pour laquelle vous verrez des chauffeurs rouler entre 20 et 40 km/h", regrette un transporteur. Christian Mabaka et tous ses collègues n'ont pas tort de se plaindre.
Parce que du pont sur l'Ogooué jusqu'au niveau de Mouyabi où se trouvent les installations d'Africa n° 1, en passant par les villages Moulendé et Benguia où passe le train ainsi qu'au niveau de Djoutou (village situé à l'entrée de Sucaf ), les transporteurs vivent un véritable calvaire.
Que de trous et de dos-d'âne ! "Nous faisons avec, malgré nous. Cependant nous implorons le CTRI, et partant le gouvernement, de nous accompagner dans l'interurbain en nous subventionnant. Et surtout à rénover ce tronçon", plaide le président de "Moanda-Pressé".
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