Pendant que certains se déploient sur le terrain pour obtenir des suffrages en faveur de leur candidat, d’autres utilisent la voie du boycott. Une posture qui vise à inciter les électeurs à ne pas participer au scrutin du 12 avril 2025. Cela, pour des raisons diverses. Les partisans du boycott estimant que "le candidat des Bâtisseurs n’aurait pas dû se présenter à cette échéance électorale". Parce que ce dernier aurait promis de remettre le pouvoir aux civils à la fin de la Transition.
Cependant, à une semaine de ce rendez-vous important de l'histoire du Gabon, il est difficile d'affirmer que cet appel au boycott sera suivi.
"L’appel au boycott ne peut pas marcher car les Gabonais ne sont plus prêts à écouter des discours des oiseaux de mauvais augure. Il est temps de tourner la page et d'aller de l’avant. Avec tous les projets du candidat des Bâtisseurs, le peuple est confiant. S’agissant du Moyen-Ogooué, on aura le siège de la direction de Maurel & Prom à Lambaréné, la réouverture de la mine de Maboumine, ce qui générera plus d’emplois dans notre localité. Tout jeune gabonais qui aspire à son bien-être ne répondra pas à cet appel lancé par les ennemis du peuple", tranche François Biye, du quartier Petit-Paris-II. Un avis largement partagé par d'autres électeurs.
"L’appel au boycott n’est pas le bienvenu, parce que tout simplement l’élection est quelque chose de démocratique. Lorsque tu veux opérer un choix, tu constates qu’il n’est pas en adéquation avec ta vision, tu changes. Certains par exemple se plaignent qu’Oligui ait mis auprès de lui des PDGistes durant la Transition : c’est simple, tu choisis un autre candidat parmi les huit en lice. Je pense que l’appel au boycott n’est pas une bonne chose, ce n’est pas un bon signe pour des gens qui veulent la démocratie dans ce pays. Il est mieux que chacun aille exprimer sa voix, au lieu de ternir l’image de notre beau pays", déclare Patrick, enseignant habitant du quartier PP2.
" Ceux qui appellent au boycott ne veulent pas que le Gabon change. Moi à leur place, je me rallierais au candidat consensuel et aimé du peuple pour la poursuite des réformes déjà initiées. Les actions sont palpables en seulement 19 mois", souligne Patrick Mbonguila, riverain du quartier Carrière.
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