Le pont d'Andem est-il en danger ? Ou du moins, risque-t-il de s'effondrer un jour ? S'il n'y a pour l'instant pas matière à s'alarmer, il n'en reste pas moins que des interrogations dans ce sens se posent déjà au niveau de l'administration en charge des infrastructures. L'ouvrage construit en 1978, dans le cadre du Transgabonais, est la cible de gros-porteurs qui, depuis plusieurs années, le percutent avec leurs chargements dépassant les limites autorisées.
Qu'il s'agisse des grumiers ou des camions transportant des conteneurs. Mardi dernier, les experts des ministères des Travaux publics, des Eaux et Forêts et des Transports, mais également ceux d'Afcons et de la Société autoroutière du Gabon (SAG) s'y sont rendus pour une évaluation de l'ampleur des dégâts.
Une évaluation à l'oeil nu qui mérite cependant d'être renforcée par auscultation avec des appareils appropriés, pour mieux évaluer l'état de santé et de fonctionnement de ce pont vieux aujourd'hui de près de 50 ans. Même si, en marchant en dessous, les experts ont pu déjà observer que les armatures sont visibles au niveau de certaines poutres.
D'où un certain nombre de suggestions provisoires faites à l'issue de cette inspection, à savoir le respect de la limite des chargements (4 mètres de hauteur) pour les gros-porteurs, l'installation d'un portique de gabarit fixe de part et d'autre du pont et l'installation de ralentisseurs à l'entrée et à la sortie du pont.
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