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Société & Culture

Œuvres d'art : l’Afrique centrale renforce la protection de son patrimoine en temps de conflit

Atelier de protection du patrimoine culturel en temps de conflit armé.

Atelier de protection du patrimoine culturel en temps de conflit armé. © DR

La ministre de la Culture et des Arts, Armande Longo-Moulengui, a ouvert hier au sein de son ministère, un atelier sous-régional sur la protection des biens culturels en cas de conflits armés. Organisé avec l’appui de l’Unesco, cet événement visait à renforcer la préservation du patrimoine culturel en Afrique centrale.

Réunissant militaires et experts du patrimoine, il s’agissait de partager l’expérience du Gabon et d’élaborer une feuille de route pour appliquer la Convention de La Haye de 1954 et ses protocoles. Car, note Mme Longo-Moulengui, la destruction des biens culturels est une perte pour l’humanité. " Les conflits privent les peuples de leur histoire et de leur identité", a-t-elle observé. Et de rappeler qu’en septembre 2024, le Gabon, modèle régional, a pris deux arrêtés renforçant cette protection et marqué cinq sites du Bouclier bleu, symbole de protection internationale.

La rencontre de Libreville visait donc à partager cette avancée gabonaise, analyser les besoins régionaux et établir une feuille de route en lien avec le programme "Patrimoine pour la paix". Le membre du gouvernement a insisté sur l’importance d’une coopération renforcée entre les pays d’Afrique centrale pour garantir une protection inclusive et durable du patrimoine culturel.

Thierry Nzamba Nzamba, administrateur de programme au bureau de l’Unesco à Libreville, a pour sa part réaffirmé l’engagement de l’organisme onusien à soutenir la mise en œuvre de cette convention à l’échelle régionale. Il a également annoncé qu’une rencontre prévue en mars à Douala approfondirait l’intégration de cette protection dans les formations des forces de sécurité.

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