La journée avait pourtant commencé comme les autres pour les gendarmes de la brigade de Malinga. Partis en mission de service sur l'axe Mbigou-Malinga, ils entament leur retour en début d'après-midi. Mais à 25 km du village de Mbomo, le destin bascule. Dans un virage serré précédant une descente abrupte, le chauffeur du fourgon perd le contrôle du véhicule.
La voiture de service dérape et effectue plusieurs tonneaux avant de terminer sa course dans un ravin, stoppée net par un arbuste. Le bilan est lourd : le commandant de brigade souffre d'une entorse au genou tandis que le chef de regroupement est victime d'une fracture à la jambe.
Transportés d'urgence au centre médical de Malinga, il est rapidement décidé de les évacuer vers l'hôpital de Bongolo à Lébamba, mieux équipé pour prendre en charge leurs blessures.
C'est alors qu'un deuxième accident vient endeuiller la journée. L'ambulance, flambant neuve, qui transporte les deux gendarmes est victime d'une sortie de route à seulement 15 km de Malinga. Les circonstances précises de cet accident restent floues, mais l'on évoque un possible problème technique sur le véhicule.
Malgré ce nouveau choc, les secours s'organisent rapidement. Les blessés, miraculeusement indemnes après ce second accident, sont finalement pris en charge par un autre véhicule. Certains sont conduits à l'hôpital de Bongolo, comme prévu initialement, tandis que d'autres sont évacués vers l'hôpital militaire du PK 9 à Libreville.
Ce double accident soulève de nombreuses questions sur l'état des routes de la région et la sécurité des véhicules d'urgence. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de ces deux drames qui auraient pu avoir des conséquences bien plus graves.
random pub
Articles associés
L'opération, menée par l'antenne provinciale de l'Office central de lutte antidrogue (Oclad), a débuté mercredi dernier à la sortie d'Oyem.
Mercredi 19 février, la paisible commune de Mandji, chef-lieu du département de Ndolou, a été secouée par un drame tragique.
L'atmosphère était électrique dimanche dernier à l'Eglise Universelle du Royaume de Dieu de Libreville.
C'est une découverte macabre qu'a faite un agent municipal dans la nuit du 12 février.
La Société d'exploitation du transgabonais (Setrag) a annoncé le décès d'une passagère à bord du train n°632 dans un communiqué publié lundi.
L'affaire prend un tournant majeur le 13 février dernier lors d'un point presse de l'Udis, parti d'HPO.
