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Société & Culture

Grève du Snec-UOB : La mayonnaise peine à prendre

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Un mois, jour pour jour, après la suspension de sa grève, le Syndicat national des enseignants-chercheurs de l'université Omar-Bongo (Snec-UOB) a remis ça lundi dernier.

A l'inverse de la première grève qui était due au non-paiement du passif des prestations de ses membres, celle du début de semaine tient sur trois points : "l'annulation de l'ordonnance du Conseil des ministres du 23 février dernier", laquelle institue, entre autres, le paiement des fonctionnaires au trentième, et l'avancement exclusif au mérite. Mais aussi, "la revalorisation de leurs pensions retraites, conformément au nouveau système de rémunération". Les enseignants exigent enfin "(leur) reclassement Cames (Conseil africain et malgache pour l'Enseignement supérieur, ndlr) qui sont bloqués depuis quatre ans, contrairement à ce qu'affirment le ministre de la Fonction publique".

C'est ce qu'a expliqué hier à Libreville le président du Snec-UOB, Mike Moukala Ndoumou, joint au téléphone par L'Union.

Il faut dire, cependant, que cette grève du Snec-UOB, qui s'inscrit dans le sillage de la grève du Snec-National, sinon de la centrale syndicale Dynamique unitaire (DU), a du mal à prendre, pour l'heure, au sein de l'UOB.

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