Candidat à la présidentielle du 12 avril prochain, l'ancien Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze est revenu, lundi, entre autres, sur les raisons l'ayant motivé à franchir le Rubicond.
Déjà dans la peau d'un "potentiel" président de la République, le "natif de Ntang-Louli" n'a pas du tout été tendre avec le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Non sans dresser un bilan peu reluisant de l'actuelle gouvernance. Il en veut pour preuve "l'explosion de la dette, un Code électoral inapproprié, une paupérisation accrue". Et tutti quanti. Autant de raison pour lesquelles ce dernier appelle à la "rupture radicale" d'avec l'ancien système.
"(...) Il faut tourner la page. L'heure est venue de couper les branches mortes ou pourries de l'arbre Gabon pour lui permettre de faire revenir les courants de sève qui lui redonneront force et vigueur", soutient-il. Pour y parvenir, il promet de prendre la tronçonneuse et "abattre le système, vieux de plus de cinq décennies."
Fort de son expérience de 30 ans (Ndlr : tant dans l'opposition qu'au pouvoir) Bilie-By-Nze s'est présenté comme une "alternative crédible" à l'assistance présente à sa déclaration de candidature. "(...) Je ferai de la lutte contre le chômage des jeunes la grande cause du septennat à venir…", soutient-il. Avant d'ajouter : "Créer un minimum 3e âge pour les personnes isolées et sans ressources, de même que pour les personnes portant un handicap invalidant."
Le prétendant à la magistrature suprême jette également son dévolu sur la gent féminine. "Accompagner la femme et la fille-mère dans la lutte pour l'autonomisation et la prospérité", promet-il. Sans occulter la réduction de la dépense publique : "Nous allons couper à la tronçonneuse et supprimer toutes les institutions qui ne servent à rien et qui coûtent trop d'argent à l'État."
Bilie-By-Nze vient ainsi de donner le ton. La propagande électorale à venir laisse entrevoir des joutes oratoires "épiques" ou presque.
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