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Faits divers & Justice

Sabotage à Akournam : la SEEG confrontée à une nouvelle crise

Installations de la SEEG à Akournam. © Jocelyn Abila

Le CTRI lance une enquête pour identifier les responsables du sabotage. © Jocelyn Abila

La situation énergétique au Gabon, déjà marquée par des délestages chroniques, a pris une tournure alarmante avec le récent sabotage d'une de ses infrastructures clés. La Société d'énergie et d'eau du Gabon (SEEG) a vu son réseau électrique encore plus fragilisé suite à des actes criminels survenus sur le site de la centrale thermique à gaz d'Akournam II, dans la commune d'Owendo. Dans une communication lue mardi, le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), a dénoncé cet acte et a annoncé l'ouverture d'une enquête pour en identifier les responsables.


Cet incident, qui a causé d'importantes coupures d'électricité, a non seulement perturbé l'approvisionnement énergétique du Grand Libreville, mais a également suscité des craintes quant à la sécurité des installations essentielles à la vie quotidienne des Gabonais. D'après le Colonel Manfoumbi, ces actes visent à semer la terreur et à jeter le discrédit sur les autorités de la Transition, alors que la population endure déjà des souffrances dues à des coupures fréquentes. "Cet acte criminel a pour objectif manifeste de déstabiliser la Transition", a-t-il déclaré.


Les coupures d'électricité, qui touchent déjà un grand nombre de ménages et d'industries, sont devenues un fléau au Gabon. Les Gabonais, qui espéraient voir une amélioration de la situation suite à la mobilisation des acteurs du secteur, se retrouvent de nouveau dans l’incertitude. La SEEG, déjà éprouvée, semble être la cible d'un sabotage dont les conséquences pourraient être désastreuses pour l'approvisionnement énergétique.


Le colonel Manfoumbi a également affirmé que les autorités de la Transition disposent d'informations sur les possibles auteurs et commanditaires de cette opération malveillante. Une enquête est donc en cours, et les responsables seront traduits en justice. Les déclarations du porte-parole du CTRI soulignent une volonté des nouvelles autorités de ne pas laisser impunis ceux qui œuvrent contre l’intérêt général. "Les ennemis du bien commun et autres saboteurs seront confrontés au peuple gabonais et au CTRI", a-t-il averti.


Il est important de noter que la centrale d'Akournam II, gérée par le Britannique Aggreko, joue un rôle essentiel dans la fourniture d'électricité dans le Grand Libreville, représentant près de 50 % des besoins énergétiques de la région. Le fait que des actes de sabotage puissent se produire sur des infrastructures aussi vitales soulève des questions sur la sécurité et la surveillance de ces installations. Les autorités devront impérativement renforcer les mesures de protection pour éviter de futurs incidents.


La SEEG, déjà sous pression, doit faire face à une double menace : celle des coupures d’électricité et celle du sabotage. Ce contexte complique encore davantage la situation pour les Gabonais, qui attendent des solutions concrètes et rapides. La crainte grandissante d'une instabilité énergétique pousse à s'interroger sur la résilience de la SEEG face à ces défis. 


Les autorités, dans leur réponse, doivent non seulement sanctionner les actes de sabotage, mais aussi s'engager à restaurer la confiance des citoyens envers leur capacité à gérer la crise énergétique. Les Gabonais espèrent voir des efforts accrus pour mettre fin aux coupures et assurer une fourniture d'électricité fiable.

En conclusion, alors que le Gabon traverse une période de transition difficile, le sabotage des installations de la SEEG vient s'ajouter à une liste de défis déjà longs. Les autorités doivent agir rapidement pour garantir la sécurité énergétique et restaurer la confiance des citoyens. Les promesses de justice et de sécurité doivent se traduire par des actions concrètes, afin de mettre un terme à cette crise qui impacte gravement la vie quotidienne des Gabonais.

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