Dans un pays où l'accès à l'électricité est devenu un enjeu primordial pour le développement, le Gabon fait face à une crise énergétique persistante, marquée par des délestages fréquents qui perturbent la vie quotidienne des populations. En réponse à cette situation alarmante, la Société d'énergie et d'eau du Gabon (SEEG) a récemment intensifié ses efforts pour améliorer la fourniture d'électricité, en particulier dans la province de Woleu-Ntem. Deux groupes électrogènes de haute capacité ont été dépêchés pour soutenir les centrales thermiques de Mitzic et Oyem, marquant une étape significative vers une gestion plus fiable de l'énergie.
Le Gabon, riche en ressources naturelles, souffre paradoxalement de problèmes d'approvisionnement électrique. Les délestages, devenus monnaie courante, affectent non seulement les ménages, mais également les entreprises et les services publics. Cette situation entraîne des frustrations croissantes parmi la population, qui réclame des solutions durables. En réponse à cette crise, l'État a signé un accord de coopération énergétique avec la Guinée équatoriale, mais la mise en œuvre de cet accord prend encore du temps. Aussi, la mise en place rapide de nouvelles infrastructures s'avère-t-elle essentielle.
Pour faire face à cette urgence, la SEEG a obtenu l'autorisation de déployer deux groupes électrogènes de marques reconnues, contribuant à une capacité supplémentaire qui devrait soulager les systèmes électriques locaux. Dans la ville d'Oyem, un groupe électrogène Caterpillar de 1 500 kVA, équivalent à 1 200 kW, sera installé et opérationnel avant le 16 février. Ce renfort, en plus des 5 500 kW déjà fournis par d'autres unités de production, portera la puissance disponible à 6 700 kW. Une initiative similaire est en cours à Mitzic, où un groupe de 800 kVA (640 kW) est en phase d'installation, augmentant ainsi la puissance totale de la centrale thermique à 1 390 kW.
Ces efforts sont indéniablement alignés avec les priorités du programme présidentiel, qui place la crise énergétique au cœur de ses préoccupations. Les autorités gabonaises s'engagent à trouver des solutions efficaces, reflétant une volonté politique forte de résoudre cette problématique.
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