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Économie

Déclarations de biens : un pas en avant, mais des doutes persistent

Le siège de la CNLCEI. © DR

Le siège de la CNLCEI. © DR

La Commission nationale de lutte contre la corruption et l'enrichissement illicite (CNLCEI) a récemment tenu une réunion, marquée par le message fort de son président. Si cette intervention a jeté une lumière sur l’importance de la déclaration des biens, la phase de questions/réponses qui a suivi a revêtu une importance capitale. Elle a permis d’expliciter le cadre juridique entourant cette obligation pour les dépositaires de l’autorité publique. Cependant, une question persiste : s’agit-il d’un nouveau coup d’épée dans l’eau ?


Cette interrogation est d’autant plus pertinente au Gabon, où les normes internationales semblent s’appliquer de manière aléatoire. Depuis le lancement de ce processus, des anomalies flagrantes ont été observées. En effet, de nombreux agents publics et responsables de missions de service public continuent d’ignorer cette exigence, mettant en lumière une dérive préoccupante. La CNLCEI, malgré ses efforts louables, semble manifeste son impuissance face à cette situation. Son incapacité à faire sanctionner les manquements observés par les juridictions compétentes soulève des doutes quant à son efficacité.


Cette situation alimente la conviction de ceux qui estiment que la loi est appliquée de manière inégale : il y a des lois pour certains et d’autres pour d’autres. Au-delà de la sensibilisation, qui est essentielle, l’espoir demeure que l’initiative de la CNLCEI produise de réels effets. La lutte contre la corruption est une pierre angulaire de la bonne gouvernance et de la moralisation de la vie publique. Pour que la confiance du peuple soit restaurée, il est impératif que les promesses se traduisent en actions concrètes. Le Gabon mérite une gouvernance transparente et efficace, au service de tous.

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