Pour mémoire, ils avaient été cadenassés suite à la découverte, par l'Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa), de produits impropres à la consommation dont certains auraient permis de fabriquer du Coca-Cola.
"Selon les inspecteurs de ladite administration, les sanctions provisoires appliquées reposaient sur l’absence d’autorisation préalable avant la commercialisation des produits aux dates étendues à des infractions variées", explique Gabon Media Time.
Pour les internautes, c'en est trop. Ingod estime que ces deux semaines enveloppées de scandale sanitaire ne sont qu'un "cirque". "Pathétique", avance Léger. L'ONG Onelt n'arrête pas de se cogner la tête contre les murs.
"Cette décision du gouvernement gabonais surprend les responsables de L'ONELT qui se disent extrêmement indignés. Ils ne comprennent pas comment une entreprise, camerounaise soit-elle, prise en flagrant délit d'empoisonnement de masse, peut être traitée avec autant d'égards après ce qui lui est reproché. L'État gabonais va à l'encontre des attentes du peuple qui attend de ses dirigeants, des décisions appropriées pour leur protection sanitaire", a-t- elle indiqué hier sur sa page Facebook. En somme, beaucoup veulent des sanctions.
Pour vite calmer les ardeurs, l'Agasa a publié hier un communiqué dans lequel elle évoque plutôt une levée partielle des mesures conservatoires sur les établissements du groupe Foberd-Gabon. À cela s'ajoute la mise en destruction des produits impropres à la consommation saisis à cet effet. Ce qui donne l'impression que la pression ne va pas diminuer et que les enquêtes se poursuivent.
Sauf que cette sortie ne rassure pas les internautes. Ils se demandent ce que cette nouvelle peut bien cacher. En attendant d'en savoir plus, le limogeage du directeur général de l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire, Anatole Kabounou Onkoni, a été annoncé.