Depuis le lancement des épreuves du baccalauréat de cette année hier mardi, tout se passe visiblement bien. À la suite du constat effectué dans les différents centres de la capitale gabonaise. Au centre de Bessieux, par exemple, la présidente Clara Birinda Mouguiama assure que tout se déroule dans des conditions optimales, grâce à des dispositions strictes prises tant par le centre que par le ministère pour minimiser, voire éradiquer, les cas de fraude.
"Nous avons particulièrement misé sur la sensibilisation du personnel encadrant, notamment les surveillants, pour garantir la rigueur nécessaire lors des examens", explique Mme Birinda Mouguiama. "Les forces de l’ordre sont également mobilisées à l’entrée du centre afin d’assurer un contrôle renforcé. Dès l’arrivée, les candidats doivent déposer leurs sacs et ne sont autorisés à entrer en salle qu’avec le strict nécessaire pour composer", a-t-elle poursuivi.
L’usage des téléphones portables est formellement interdit aux élèves durant les épreuves. Les surveillants, eux, ne les utilisent qu’aux pauses ou à la fin des sessions. Par ailleurs, une vigilance particulière est exercée lors des déplacements des candidats aux lieux d’aisance, accompagnés par le personnel pour éviter tout comportement suspect, a rassuré la présidente du centre d'examen de Bessieux.
Selon cette dernière, le dispositif de surveillance est renforcé par des rondes régulières effectuées par tout le personnel du centre. "Il s’agit d’un examen national, la surveillance doit être stricte et rigoureuse, et c’est précisément ce à quoi nous nous employons", conclut-elle. Un dispositif sécuritaire à peu près identique dans presque tous les centres d'examen de Libreville visités hier par des reporters de L'union.
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