Le ministre de l’Environnement, du Climat et du Conflit homme-faune, Mays Mouissi, était récemment à Port-Gentil, dans le cadre de la continuité de l’opération de libération et de protection du littoral amorcée à Libreville. Aux côtés des autorités administratives locales, dont le gouverneur Jean-Robert Nguema Nnang, il a effectué une visite de terrain, notamment dans des sites où certaines populations sont installées sur la mangrove. Notamment à "100 Manguiers".
"Nous constatons avec regret que nos frères n’hésitent pas à s’installer sur des endroits protégés malgré la présence d’un panneau d’interdiction de construction, le cas à Cent Manguiers où, en effet, les constructions sont visibles en plein milieu des bras de mer. L'on va jusqu'à construire des latrines qui donnent directement sur la mangrove. L'on y jette également la matière fécale enveloppée dans des sachets. Cela ne peut pas continuer. Il nous faut déloger ceux qui y habitent", a déclaré le membre du gouvernement. Lequel a donné 72 heures aux autorités locales pour prendre toutes les mesures nécessaires pour informer les riverains de la zone de quitter les lieux.
"Passer ces 72 heures, l’État va engager toutes les actions pour détruire les constructions et déloger les personnes. C’est une question de salubrité publique, de responsabilité et de restauration de l’autorité de l’État", a ajouté Mays Mouissi. C'était avant de se rendre à la décharge publique de Ntchéngué, arrivée à saturation, accompagné d’un investisseur, Golden Swan, qui se propose de construire, à Port-Gentil, une industrie de recyclage et de traitement de déchets.
random pub
