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Société & Culture

Affaire Immaculée : Comme un soupçon de trafic d'influence

© DR

Lorsque les premières images d'une altercation entre des élèves de l'Institution Immaculée Conception (IIM), fuitent sur les réseaux, la réaction générale est la désapprobation. Chacun demande à l'Éducation nationale et aux responsables de l'établissement une réaction rapide.

Puis on apprend, grâce au compte-rendu d'un conseil de discipline et diverses sources, que l'un des parents est à l'origine de la publication de la vidéo montrant une jeune fille giflant son enfant et qu'il aurait aussi lancé une procédure judiciaire contre l'établissement qui s'est achevée sur un non-lieu.

Cette situation pousse à se poser au moins deux questions. La première concerne "l'intrusion" des parents dans ce type de dossier. Si des proches agissent parce qu'ils contestent la manière dont l'établissement gère un conflit impliquant leur enfant, il se pourrait que celui précédemment mentionné aurait voulu, maladroitement, protéger son rejeton.

En effet, selon le conseil de discipline, celle qui a toujours été vue comme la victime aurait l'habitude de susciter des confl its parmi ses camarades. À ce niveau, cette intrusion donne l'impression de vouloir profi ter de la situation pour faire oublier les antécédents.

Ce qui est une mauvaise stratégie. La seconde question tourne autour de l'intervention de la police, de la gendarmerie et même des services spéciaux et de la justice. Est-elle normale ? Oui, même s'il n'y a pas eu de faits graves (blessures, mise en danger de la vie d'autrui, etc.), les forces de l'ordre et la Justice peuvent intervenir sur demande expresse d'un responsable scolaire ou administratif, d'un parent, pour prendre en charge des situations de harcèlement avérées.

Sauf que dans cette histoire, il faut le dire une nouvelle fois, il y a un soupçon de manipulation et de trafic d'influence. Pour rappel, selon le conseil de discipline de l'Immaculée Conception, c'est le parent qui a diff usé la vidéo et la "victime" serait en réalité celle qui a tiré en premier. Mais au-delà de tous les questionnements, il est clair que la violence en milieu scolaire n'autorise plus la moindre fuite en avant.

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