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Société & Culture

Une capitale propre et durable, c'est encore loin

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En 2013, l'ancien pouvoir avait décidé de transformer Libreville en une capitale vraiment moderne, propre et durable (socialement et économiquement viable, respectueuse de l’environnement, etc).

En avril 2023, un atelier dédié à la "Ville Durable au Gabon", co-organisé par la Direction générale de l’environnement et de la protection de la nature (DGEPN) et la Façade maritime du champ triomphal (FMCT), avait ouvert des pistes de réflexion sur la question.


"Elles (les futures villes gabonaises) devront être efficaces, écologiques, bas carbone, durables, résilientes face aux changements climatiques. Elles devront par ailleurs résoudre les problèmes d'inondations, des eaux usées, de la pollution plastique en tenant compte des défis environnementaux. Entendu qu'à l'horizon 2030, le Grand Libreville verra sa population passer de 900 000 à 1 300 000 habitants. Il sera donc question d'offrir à ces personnes un cadre de vie sain, agréable, dynamique et résilient. Aussi faut-il aux acteurs de la ville définir collectivement, dès maintenant, un modèle de développement des cités de demain, qui magnifiera aussi les atouts du pays", écrivait L'Union à ce sujet.

Mais pendant qu'il y a des réflexions sur le futur de la capitale, celle-ci continue d'être confrontée à une urbanisation incontrôlée, aux épisodes pluvieux, à la qualité médiocre d’équipements et d’infrastructures d’assainissement (il suffit de se pencher sur les bouches d'égout inutiles).

Ce qui donne l'impression que tous ces ateliers et autres séminaires ne débouchent que sur des vœux pieux. Sans doute parce que "la notion de ville durable n’est pas encore ancrée dans les pratiques managériales des villes africaines et dans les politiques des gouvernements", comme laisse entendre Les mondes de l’aide internationale.

 

Serge A. MOUSSADJI

Libreville/Gabon 

 

 

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