National-Foot : plusieurs clubs pourraient bientôt jeter l'éponge

La situation financière dans laquelle se trouvent les différentes écuries des National-Foot 1 et 2, tout en interpellant, était prévisible. En effet, leurs caisses sont désespérément vides. Les 73 millions des entreprises pétrolières versés à chacune d'elles en début de saison n’ont pas suffi. Normal ! Il s'agissait ni plus ni moins que d'un accompagnement.

La vérité a vite rattrapé ces formations qui, en réalité, n'ont pas de ressources propres. Elles ne sont par conséquent pas autonomes. Une situation, qui, dans les toutes prochaines journées, pourrait amener nombre d'entre elles à jeter l'éponge.

" La situation financière de nos clubs est préoccupante. Sur les 73 millions reçus, il ne reste plus rien dans les caisses. Nous avons réglé avec, pour ma part, les examens médicaux d'avant-saison de nos 28 joueurs à raison de 150 mille francs l'examen, 1 million 300 mille les frais de participation au championnat. Mieux, un voyage sur Koula-Moutou ou Moanda me revient à 4,5 millions et les salaires mensuels 7,8 millions par mois. À cette allure nous avons tout épuisé. Malheureusement, nous n'avons pas de trésorerie propre permettant à nos clubs de poursuivre le championnat au-delà de la 13e journée ", explique le président d'AS Dikaki, Brice Madinda Koumba.

Sans ressources, les différents clubs résistent encore grâce à l'aide de certaines bonnes volontés. Mais pour combien de temps encore ?

" Nous résistons grâce à certains mécènes. Mais vous comprenez que nous ne pouvons pas les solliciter indéfiniment. À un moment donné ça va s'arrêter. Et c'est ce qui est en train de se faire ", craint le président d'AS Dikaki.

Deux mois après le démarrage du National-Foot, de nombreuses équipes n'ont toujours pas versé de salaires à leurs joueurs.