Le site qui a accueilli en 1832 les esclaves. Barracos, devenu Baraka, est un témoin de l’histoire des individus et des peuples, le Roi Glass et les missionnaires John Leighton Wilson, Benjamin Griswold. Des pays, le Gabon et l’Amérique. Et d’une congrégation religieuse et d’une administration, l’Église évangélique du Gabon (EEG) et le ministère de l’Éducation nationale.
Doit-on laisser pour compte un si important site historique comme celui de Baraka ? Les mémoires du passé savent bel et bien que le nom Libreville est né des esclaves libérés sur la côte du Como, à Baraka. L’endroit est également le berceau de la première église et du lancement du mouvement d’évangélisation des peuples à travers le pays. Par ricochet, c’est là que sont nés l’école gabonaise et son système éducatif.
Il y a donc plusieurs raisons qui militent en faveur de la valorisation du site de Baraka-Mission et des vieux bâtiments qui ont abrité les premières classes scolaires. Il s’agit d’un travail qui consisterait à conserver en bonne et due forme ce pan de l’histoire du Gabon. D’intégrer le site dans l’espace touristique national, ce qui serait une valeur ajoutée pour ce département en pleine éclosion. Pour ce faire, l’État (les ministères de l’Éducation nationale et du Tourisme) et l’EEG pourraient mutualiser leurs efforts, fédérer leurs synergies.
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