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Faits divers & Justice

Libreville : un ancien policier condamné à 11 ans de prison pour le viol de sa nièce

Benjamin Mangadi face à la Cour.

Hier, la Cour d'appel judiciaire de Libreville a statué sur le cas Benjamin Mangadi, un ancien policier fraîchement sorti de sa formation. Lequel a été reconnu coupable d’avoir abusé sexuellement de sa nièce de 13 ans, mineure au moment des faits, alors qu’il était hébergé au domicile de son neveu, le père de la victime.

Selon les éléments du dossier, les agressions ont eu lieu en 2019. Profitant de la naïveté de l’enfant, il aurait commis plusieurs actes de nature sexuelle sur la fillette. Des faits relatés dans les différents rapports de police établis à partir du témoignage de la victime lors de son interrogatoire. L’enquête a également bénéficié des témoignages des frères et soeurs de la victime, qui affirment avoir surpris Benjamin en compagnie de la mineure à plusieurs reprises. Ces derniers ont précisé avoir été menacés d’être enfermés, s’ils brisaient le silence.

L’affaire a pris une tournure encore plus inquiétante lors de l’audience, lorsque les magistrats ont découvert que le père de la victime, pourtant plaignant dans ce dossier, se trouvait lui aussi incarcéré depuis 2021 pour des abus sexuels commis sur la même enfant. Face à cette situation complexe, la magistrate a ordonné l’extraction du détenu pour qu’il soit entendu au tribunal, bien que son propre procès pour viol sur sa fille ne soit pas encore programmé. Lors de son audition, le père a confié avoir toujours soupçonné Benjamin d’entretenir des liens inappropriés avec sa fille depuis son retour de formation et son installation dans la maison familiale. Les témoignages recueillis auprès des enfants l’ont convaincu d’agir en saisissant la justice pour protéger sa fille.

De son côté, Benjamin Mangadi a nié avec véhémence les accusations, clamant être victime d’une machination destinée à régler des comptes personnels. Selon lui, son neveu le considérait comme un rival, notamment en raison de ses relations supposées avec la fillette, qu’il affirme fréquenter avant l’âge de 13 ans.

À la barre, la défense a plaidé l’indulgence, soulignant l’état psychologique fragile de l'accusé et les tensions familiales préexistantes. Aussi l'accusé a-t-il écopé de 11 ans de prison dont 2 ans avec sursis, pour viol sur mineure de moins de 15 ans.

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