Diplomatie : Comme un gage de confiance

Cinq nouveaux diplomates ont présenté hier leurs lettres de créance au président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, conformément aux us et coutumes diplomatiques. Une nouvelle cuvée d'ambassadeurs accrédités en République gabonaise qui vient enrichir un peu plus le microcosme diplomatique gabonais.

Cette effervescence diplomatique est observable après les sanctions infligées par l'Union africaine (UA) et la Communauté économique des États d'Afrique centrale (CEEAC). Laquelle a d'ailleurs levé lesdites sanctions au lendemain de la chute d'Ali Bongo Ondimba par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). En réalité, on est tenté d'affirmer que le lobbying de Brice Clotaire Oligui Nguema sur la scène internationale commence à porter ses fruits. Ce dernier, à chacun de ses séjours hors des frontières gabonaises, ne manque pas de donner des gages de "retour à l'ordre constitutionnel".

Une analyse sans nul doute partagée par ses homologues à travers la planète. Quand on connaît les exigences et autres contraintes liées à la nomination d'un ambassadeur dans un pays, on peut affirmer que le microcosme diplomatique gabonais coche les bonnes cases.

À preuve, dans cette nouvelle cuvée, seul un seul ambassadeur vient d'Afrique, australe de surcroît. Les quatre autres venant de trois continents (Amérique, Europe et Asie). C'est dire l'intérêt porté à ce petit pays de par sa superficie mais grand par ses potentialités.