Lors de cette séance de travail à laquelle prenaient part la Société d'énergie et d'eau du Gabon (SEEG), Agrekko, Karpowership, la Société de Patrimoine, le Comité de surveillance et l'ensemble des directeurs techniques, le membre du gouvernement a insisté sur la nécessité pour chaque opérateur de jouer sa partition. Selon lui, la qualité de la fourniture actuelle ne cadre pas avec les attentes des populations qui continuent de subir des coupures à répétition.
Au sortir de ce tour de table, le directeur technique de la SEEG, Arna Ndoutoumou Minto'o, a indiqué que "cette réunion était nécessaire pour faire le point sur la situation énergétique du pays. Nous avons connu une période difficile les trois derniers mois, mais depuis l'arrivée de Karpowership, il y a une nette amélioration. Ces coupures constatées encore à ce jour sont à la qualité de notre réseau de transport. Dans l'immédiat, nous allons acheter des équipements pour réduire des incidences sur ce réseau".
De son côté, le directeur général d'Agrekko Gabon, Serge Mevo, a rassuré de l'engagement de l'opérateur britannique à se tenir aux côtés des autorités gabonaises pour améliorer la desserte dans le Grand Libreville. Avec une capacité de production actuelle de 105 Mégawatts, l'opérateur dit pouvoir augmenter celle-ci en fonction des besoins.
Mais dans l'urgence, indique-t-il, "une étude sur la stabilité du réseau. C'est une question essentielle pour comprendre d'où proviennent les perturbations. Donc nous (l'ensemble des opérateurs, N.D.L.R.) pensons que celle-ci permettra d'identifier les causes et nous permettra d'apporter des solutions concrètes".
Quoi qu’il en soit, cette réunion de mise au point a été l'occasion pour ces derniers d'évaluer la situation et d'envisager les pistes de solutions.
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