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Sur le Net

Dérives numériques : halte au " Pressing "

Le siège de la Haute autorité de la communication (HAC), avenue de la Libération, à Libreville.

Il était temps ! Dans un contexte où les réseaux sociaux deviennent de véritables zones de non-droit pour certains créateurs de contenus et activistes, la Haute autorité de la communication (HAC) a pris ses responsabilités. Germain Ngoyo Moussavou, le président de cette institution, a fermement dénoncé la prolifération de propos illicites, injurieux, diffamatoires et haineux sur les plateformes numériques.

Le phénomène grandissant du " Pressing ", une forme pernicieuse de cyberharcèlement visant à exercer une pression psychologique ou sociale sur des personnalités publiques ou simples citoyens, inquiète de plus en plus. Derrière ce mot à la mode, se cache une spirale toxique où le lynchage numérique devient monnaie courante, souvent au mépris de toute forme de respect de la dignité humaine. Et certains en rient même.

Face à cette dérive préoccupante, la HAC rappelle avec force que la liberté d’expression n’est pas synonyme de carte blanche pour l’impunité. Elle est encadrée par la loi, notamment pour préserver l’ordre public, les droits d’autrui et la cohésion sociale. Or, les contenus incriminés portent gravement atteinte à l’honneur des institutions, à la vie privée des individus et contribuent à la propagation de fausses informations, au discours de haine, voire à la stigmatisation et à la violence.

La HAC souligne que ces pratiques enfreignent plusieurs textes fondamentaux de l'arsenal législatif gabonais, notamment le Code pénal, le Code de la communication, la loi sur la cybersécurité et les standards internationaux des grandes plateformes telles que Meta, TikTok ou Google. Et la sanction est sans appel : les auteurs comme les relais de ces contenus sont exposés aux mêmes poursuites.

Par cet appel solennel, la HAC invite chacun à adopter une citoyenneté numérique responsable. Les réseaux sociaux ne sont pas des tribunaux populaires, encore moins des défouloirs anonymes.

À tous les usagers du numérique : le temps du laxisme est révolu.

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