Les parties concernées par les questions de la sécurité sociale se sont réunies, hier à Libreville, pour discuter des réformes à engager pour permettre à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) de continuer à remplir ses missions.
Cette concertation fait suite aux difficultés rencontrées par cette institution depuis des années, en raison notamment de la hausse démesurée de la charge de la branche des prestations de vieillesse comparativement aux recettes dédiées à celle-ci, a expliqué le directeur général de la CNSS, Dr Olivier Rebienot Pellegrin.
De son côté, le ministre des Affaires sociales, Nadine Nathalie Awanang-Anato, pense que "si des efforts de gestion ont permis de continuer à offrir les prestations à ses assurés et aux autres partenaires, la mise en œuvre des réformes paramétriques de la sécurité sociale reste une urgence aujourd'hui. "
Des simulations ont déjà été faites pour garantir la soutenabilité du régime des pensions retraite qui concentre l'essentiel des dépenses, selon Rebienot Pellegrin. Informant que "pour 2024, sur un montant des encaissements de 150 416 146 811 FCFA, une enveloppe de 102 milliards de FCFA a été payée au titre des pensions. "
L'urgence des réformes est telle que celles-ci visent à assurer rapidement un retour à l'équilibre et à l'accumulation d'excédents techniques, indispensables donc à la pérennité de la CNSS. La ministre Awanang-Anato souhaitant cependant que "les réformes paramétriques voulues ne se fassent pas au détriment des droits sociaux, mais plutôt qu'elles les renforcent. "
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