Depuis le début de la Transition, les rencontres sur l’emploi et la formation se multiplient, mais les résultats concrets tardent à se faire sentir. Après les Assises nationales de la formation professionnelle et de l’enseignement technique en mars 2024, le conclave de Nkok en mai, le Salon national de l’orientation en février 2025, c’est au tour du ministère du Travail et de la Lutte contre le chômage de réunir du 11 au 14 mars à Akanda, les demandeurs d’emploi pour de nouvelles discussions. Comme on le voit, la question est à nouveau sur la table avec les mêmes attentes, sinon presque.
L’objectif affiché reste le même : résoudre le chômage et l’inadéquation entre formation et emploi. Les questions soulevées sont donc identiques à celles des rencontres précédentes, et les recommandations vont assurément se répéter. À quoi a servi la cartographie provisoire des 1 227 métiers répartis en 10 domaines professionnels, établie à Nkok ? Cette étude devait orienter les réformes éducatives pour mieux répondre aux attentes du marché du travail.
Alors que les chômeurs attendent des actions concrètes, cette énième rencontre soulève des interrogations. Qu’apportera-t-elle de nouveau ? Qui est réellement responsable de l’adaptation des formations aux besoins des entreprises et du secteur public ? Au-delà des discours, les Gabonais espèrent enfin des mesures tangibles dans les établissements de formation et sur le marché de l’emploi.
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