La gestion stratégique des investissements publics en Afrique francophone subsaharienne est, depuis hier à Libreville, au cœur d'un séminaire interrégional organisé par le FMI. Cette problématique souligne la nécessité d'une planification efficiente de ces investissements, d'une sélection adéquate des projets ainsi que de robustes mécanismes de suivi-évaluation.
Le ministre d'État aux Travaux publics, Flavien Nzengui Nzoundou, a relevé cela en ouvrant ces assises au nom de son collègue des Comptes publics. Aussi, a-t-il fait observer que "la gestion des investissements publics en Afrique fait face à des défis qui entravent leur efficacité et leur impact sur le développement humain et durable". Citant, entre autres, la planification insuffisante, le choix souvent inadéquat des projets et l'absence de mécanismes solides pour leur évaluation.
Pour lui, un programme d'investissements publics est conçu pour répondre aux besoins de la population et garantir son avenir prospère et inclusif. "Pour exemple, en investissant dans des projets d'infrastructures, nos pays peuvent renforcer leur résilience face aux défis mondiaux tels que les crises économiques", a-t-il dit.
Mais les insuffisances sus-évoquées ont souvent pour conséquences d'entraîner des retards, des dépassements de coûts et un impact social et économique inférieur aux attentes des populations. Pour surmonter ces obstacles, il est fondamental de renforcer les capacités institutionnelles et techniques des acteurs impliqués dans la chaîne de gestion des investissements publics.
Un avis partagé par Virginia Alonso, la représentante du chef de division de la Gestion des finances publiques II du Département des finances publiques du FMI, et le directeur du Centre régional de développement des capacités du FMI pour l'Afrique centrale (Afritac centre), Philippe Egoumé.
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