La salle de réunion de la Direction provinciale des Affaires sociales a récemment prêté son cadre à un l'atelier visant à informer, éduquer et sensibiliser les populations sur l'importance de l'acte de naissance et les procédures en vue de son obtention.
Pour le gouverneur de la province de l'Ogooué-Maritime, Jean-Robert Nguema N'nang, "cette rencontre a été l'occasion de poser des questions et de les formuler en des termes les plus pertinents, mais aussi de réfléchir sur des modalités permettant d'éradiquer l'apatridie dans notre pays ".
À la suite de l'autorité provinciale, la directrice générale du “Bien-être” des Affaires sociales, Rachel Paillat, est revenue sur l'historique du phénomène de l'apatridie au Gabon. Selon elle, "tout est parti d'un constat dressé attestant que beaucoup d'enfants sont dépourvus d'actes de naissance. Et au sortir d'un recensement effectué sur plusieurs enfants, nous avons découvert des goulots d'étranglement, notamment des actes de naissance retenus par des sages-femmes à cause des mamans ayant fui l'hôpital par manque d'argent", a-t-elle relevé.
Au nombre des points abordés ou débattus par les techniciens commis à la tâche, on note l'importance d'établir un acte de naissance, le rôle des acteurs dans le processus d'enregistrement des naissances, les conséquences sans l'acte de naissance, la procédure tardive, la procédure normale, etc.
La même équipe s'est ensuite rendue à Omboue, chef-lieu du département d'Etimboue, pour le même exercice.
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