On lui avait dit que ce n’était pas un vrai travail. Elle n’en a eu cure. Le 22 avril dernier, date anniversaire de sa génitrice, "Le Journal d’Émeraude", fondée par Martine Lomba alias "Émeraude le diamant vert", s’est doté d’un siège social au quartier Bel-Air à Libreville après une structuration en 2024. Et le fait mérite que l’on s’y attarde tant il démontre que ce qui semblait un simple divertissement sur les réseaux sociaux peut devenir… sérieux.
Ainsi, en présence des ministres de la Communication, de la Culture et de la Femme – trois femmes venues soutenir l’initiative d’une autre –, le siège a été ouvert au public. Un moment d’émotion dédié à la mémoire de sa mère. "Elle ne verra pas ses murs, n'entendra pas ses mots, mais elle est présente dans chaque décision, chaque combat que je mène".
Lancée en 2017 comme simple page Facebook pour "respirer, créer, exister", la plateforme s’est aujourd'hui muée en une entreprise gabonaise, mêlant production audiovisuelle, communication d’influence et services divers. Avec plus de 1,9 million d’abonnés, son équipe compte quatre jeunes. Ensemble, ils collaborent avec de nombreux partenaires.
Bien plus qu’une réussite personnelle, cette inauguration se veut un signal pour la jeunesse. "Ce lieu dit aux jeunes : vos rêves sont légitimes ". Et Émeraude de plaider pour une meilleure structuration du métier de créateur de contenu au Gabon. Elle a par ailleurs annoncé le lancement de son ONG "Les pierres précieuses de Nadège", en hommage à sa mère, pour œuvrer dans l’éducation, le numérique et les droits des femmes.
Mais pour elle, ce siège n’est pas un aboutissement, mais un départ parce que " Le Journal d'Émeraude " peut aller encore plus loin.
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