Le Centre hospitalier régional (CHR) de Melen a accueilli hier la cérémonie de lancement officiel de la 18e édition de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme.
Cette année, l’événement est célébré sous le thème " Réinvestir, réimaginer et raviver nos efforts communs pour mettre fin au paludisme ". Un appel fort est ainsi lancé aux pouvoirs publics, aux partenaires techniques et financiers ainsi qu’à l’ensemble des acteurs engagés dans la lutte contre cette maladie : il s’agit de maintenir et d’intensifier les efforts à travers un financement adéquat, une coordination multisectorielle renforcée et une implication active des communautés.
Le paludisme reste en effet un problème majeur de santé publique au Gabon, avec une incidence de 61,83 % de cas pour 1 000 habitants. Les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes en sont les principales victimes. Ce constat alarmant souligne l’urgence de donner un nouvel élan aux actions de prévention, de prise en charge et d’élimination de la maladie.
" En matière de gouvernance, le Gabon a franchi des étapes importantes, notamment avec l’élaboration du Plan stratégique national de lutte contre le paludisme 2023-2027 et l’adoption de nouvelles directives nationales. Sur le volet préventif, nous pouvons nous réjouir de l’adhésion croissante des populations aux stratégies de lutte, comme en témoigne la forte demande de moustiquaires imprégnées d’insecticide. De plus, la couverture de la troisième dose du traitement préventif intermittent (TPI) administrée aux femmes enceintes lors des consultations prénatales est en nette augmentation ", a déclaré Alain Charles Rotimbo, secrétaire général du ministère de la Santé.
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