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Faits divers & Justice

Casse à domicile à bitam : Deux Burkinabés tentent de fuir du Gabon avec 80 millions

les deux frères qui n'ont pas pi franchir la frontière

Deux Burkinabés, Salif Sare, 30 ans, et Ibrahim Naklouma, 35 ans, ont été placés en détention à la maison d'arrêt d'Oyem depuis le lundi 21 octobre 2024. Leur arrestation a eu lieu le vendredi précédent, alors qu'ils tentaient de quitter le Gabon avec une somme de 80 millions de FCFA. Les gendarmes de la brigade centre de Bitam ont neutralisé les deux hommes dans le cadre d'une enquête sur un braquage audacieux.

Selon des sources autorisées, Salif Sare et ses complices sont soupçonnés d'être les auteurs d'un casse au domicile d'un ressortissant libanais, Ali, au quartier Glass à Libreville, survenu le 16 octobre. Employé comme gardien par Ali depuis quatre ans, Salif Sare aurait été poussé à commettre ce vol après avoir subi des maltraitances de la part de son patron. Frustré par cette situation, il aurait élaboré un plan pour s'emparer du contenu du coffre-fort de son employeur.

Pour réaliser son dessein, Salif a fait appel à trois compatriotes : Soule, Ousmane et Mohamed. Ensemble, ils se sont introduits dans la chambre du Libanais pour dérober le coffre-fort, qu'ils ont ensuite transporté sur la plage de Michel Marine, où ils ont tenté de l'ouvrir à l'aide d'une perceuse. Leur audace a été récompensée, puisqu'ils ont mis la main sur une somme totale de 80 millions de FCFA, qu'ils se sont empressés de partager.

Le cerveau présumé du vol, Salif, a ensuite contacté son frère Ibrahim Naklouma, lui remettant 8 795 000 FCFA. Les deux hommes ont alors planifié leur fuite vers le Cameroun, engageant un transporteur pour les conduire à la frontière. Cependant, leur plan a échoué lorsqu'ils ont été interceptés au poste de contrôle de gendarmerie de Billy. Les forces de l'ordre, alertées, ont fouillé le véhicule et découvert les fonds dissimulés.

Cette affaire soulève des questions sur les enjeux de sécurité au Gabon et les motivations qui poussent certains travailleurs migrants à commettre de tels actes désespérés. Les enquêteurs poursuivent leurs investigations pour déterminer l'étendue de l'opération et l'implication de tous les acteurs concernés.

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