Au deuxième et avant-dernier jour des travaux du Central Africa Business Energy Forum (CABEF), les discussions ont révélé l'importance cruciale d'une vision unifiée pour le développement du secteur gazier en Afrique centrale. Les panels ont mis en lumière la nécessité pour les pays de la région de s'engager dans des politiques incitatives, favorisant ainsi l'exploration gazière et l'optimisation des ressources.
Lors d'un panel dédié aux nouvelles frontières de l'exploration gazière, les intervenants ont souligné la diversité des rôles que chaque acteur doit jouer. Edgard Mba Ognane, directeur général d'Assala, a insisté sur le fait que le développement du secteur gazier peut s'avérer complexe sans un cadre législatif favorable. Selon lui, un soutien accru aux opérateurs désireux de s'engager dans l'exploration est indispensable pour stimuler le contenu local.
Le bassin sédimentaire de la région, avec 80 % de ses ressources en offshore, constitue un potentiel immense. Les participants ont ainsi salué le projet Central Africa Pipeline System (CAPS) comme une opportunité stratégique pour les États de la sous-région. Ce projet pourrait, en effet, faciliter l'accès à des ressources énergétiques vitales pour le développement économique.
Le directeur technique de la Gabon Oil Company (GOC) a également souligné l'importance de la valorisation du gaz, non seulement pour la production d'énergie, mais aussi pour le développement des infrastructures, des secteurs minier et agricole, tout en générant des emplois.
Les discussions de l'après-midi ont abordé les enjeux liés au développement des infrastructures de transport et de distribution de gaz, mettant en exergue la nécessité d'une coopération régionale. À travers ces débats, il est apparu clairement que l'accès commun aux ressources gazières pourrait significativement améliorer la qualité de vie des populations de la région, renforçant ainsi l'idée d'une communauté soudée autour d'objectifs énergétiques partagés.
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