Drame à Mifouma : le bourreau de dame Mouniegou sous les verrous

Appréhendé par les limiers de la brigade d'omboué dans le département gendarmerie d’Etimboué, quelques instants après avoir assassiné à l'aide d'une machette dans des conditions effroyables le 16 octobre dernier dame Anastasie Mouniegou, âgée de 62 ans (voire L'Union du 21 octobre 2024), Emmanuel Nzabounga, après son transfert à Port-Gentil lundi dernier par les pandores, a été présenté devant le parquet de la République près le tribunal de première instance de la ville de sable. Le doyen des juges d’instruction n’a pas tergiversé pour placer le présumé meurtrier sous mandat de dépôt à la prison centrale du chef-lieu de la province de l'Ogooué-Maritime pour les faits de meurtre et acte de barbarie, classés au registre criminel au regard de leur gravité.

Des crimes respectivement prévus et punis par les articles 223 et 224 du Code pénal gabonais. Auparavant, le mis en cause a avoué devant la presse avoir prémédité ce crime, qu’il a commis après avoir consommé 8 briques de vin "Mesa". Assurément, il se doutait que dame Anastasie dont le seul tort est finalement de lui avoir offert une bricole, repousserait ses avances déplacées. Emmanuel Nzabounga, sachant qu’il trouverait sa victime seule, s’était donc rendu au domicile de celle-ci ce jour-là, avec l'intention claire de commettre son forfait. Gageons, le jour de sa comparutiondevant la Cour, que la sanction soit exemplaire. C’est-à-dire, à la hauteur de l’acte commis. Afin, non seulement de freiner les ardeurs d’éventuels assassins tapis dans l’ombre. Mais aussi, d’apaiser un tant soit peu la famille éplorée. Même si le mal est déjà fait !

Rappel des faits. Ayant été éconduit par dame Anastasie Mouniegou à qui il aurait proposé d'avoir des rapports sexuels, Emmanuel Nzabounga, frustré et se sentant sans doute humilié, se serait armé d'une machette avec laquelle il a d'abord asséné à la victime un violent coup à la hauteur de la tempe gauche. Puis à la face, ensuite au niveau de l’omoplate et un peu partout sur le corps de sa victime. Avant de l’abandonner gisant dans une mare de sang.