Biodiversité : face à l'impact des zoonoses transfrontalières

Les travaux de l'atelier de lancement du projet d'adoption du plan de travail sur la gestion de la biodiversité chez les animaux terrestres, tout particulièrement la viande de brousse, se sont tenus dernièrement à Libreville. Ce projet pilote en Afrique centrale réunit les experts des départements ministériels concernés par les questions de faune, de santé, d'agriculture, mais aussi la société civile, les représentants des chasseurs et des vendeurs.

Il vise à formuler et adopter un plan de travail, en vue de permettre au Gabon de garantir des mécanismes d'alerte, de vérification, d'analyse, d'évaluation et d'information sur les maladies qui peuvent être transmises de l'homme et à l'animal, et vice versa. À travers ce projet, il s'agit de trouver des solutions pratiques pour prévenir et atténuer l'impact des zoonoses transfrontalières, en s'appuyant sur des outils modernes de biosécurité et de gestion des maladies animales.

En lieu et place du ministre de l'Agriculture, c'est le directeur général adjoint de l'élevage, Morgan Bignoumba, qui a ouvert les travaux. Il s'est réjoui de cette initiative qui fédère l'ensemble des acteurs sur les zoonoses. Aussi a-t-il invité les participants à bien affiner le plan d'action en tenant compte des zones à risques à cartographier, à renforcer le cadre de communication et à établir une base solide pour un système de renseignements sanitaires et de coordonnées liées aux menaces potentielles.

De son côté, le représentant en charge de la production animale au bureau sous-régional de la FAO, Cyprien Biaou, a réitéré l'engagement de son organisme à accompagner les pays d'Afrique centrale dans la lutte contre les zoonoses. “Il est devenu essentiel d'adopter une approche intégrée pour répondre aux risques sanitaires”, a-t-il recommandé.