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Société & Culture

Avortement : lutter contre la mortalité maternelle

Les responsables de l’ONG et une partie des femmes sensibilisées sur les conséquences de l’avortement clandestin. © DR

En juin 2023, le Conseil des Ministres avait adopté le projet de décret déterminant les modalités de prise en charge de l'interruption d'une grossesse. À ce jour, qu'en est-il de son applicabilité ?

La Journée internationale de l'avortement sécurisé célébrée le 28 septembre dernier au Gabon et ailleurs a été l'occasion pour Aimée Patricia Ndembi Ndembi, cofondatrice du Réseau d'Afrique centrale (Gabon, Cameroun, Guinée équatoriale avec pour sigle GCG) pour la santé reproductive des femmes, en collaboration avec l'Association des sages-femmes du Gabon, de sensibiliser, informer et éduquer sur la santé sexuelle, les complications liées à la grossesse, les avortements incomplets. Une pose gratuite d'implants était également associée à cette activité.

Une initiative fort louable et appréciée par Atoure Grâce, une des bénéficiaires. " J'ai déjà un enfant, et ce n’est vraiment pas facile. Sans l'aide de mes parents, je ne sais pas comment j'allais m'en sortir. J'ai décidé de mettre un implant car j'ai obtenu le concours de l'INJS. Je ne désire pas prendre une autre grossesse pour le moment ", a-t-elle confié.

Malheureusement, plusieurs personnels de santé manquent d'informations et de formation. L'avortement et l'incitation à l'avortement demeurent sévèrement punis malgré les modifications de la loi. La formation du personnel soignant en aspiration manuelle intra-utérine est primordiale pour une meilleure prise en charge dans nos structures hospitalières.

N'oublions pas qu'une personne désireuse de faire un avortement, le fera à tout prix, même au péril de sa vie. À noter que l'ouverture officielle du siège de l'ONG GCG à Libreville est prévue pour le 8 novembre prochain.

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