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Politique

Après l'arrêt de la CIJ : obligation patriotique !

Guy Rossatanga-Rignault. © DR

"Si nous ne sommes pas tenus de nous aimer, nous avons le devoir d'aimer le Gabon". En terminant son compte rendu au président de la République en ces termes, Guy Rossatanga-Rignault a lancé un message de haute portée patriotique. Une façon, à tout considérer, d'insister sur cette obligation faite à tout citoyen. Du chef de l'État au Gabonais lambda.

Derrière, l'on perçoit un appel à se projeter sur ce qu'il faudrait maintenant faire, après l'arrêt de la Cour internationale de justice. Autrement dit, il s'agit désormais de regarder les perspectives que l'orateur juge "simples et complexes" à la fois. Pour lui, "comme dans la plupart des situations similaires, l'application de l'arrêt de la Cour suppose l'ouverture de négociations entre les deux parties pour la mise en œuvre des décisions sur tous les plans". À savoir que la frontière terrestre doit être revue, la frontière maritime fixée et la souveraineté des îles doivent être transférées.

"En somme, il revient au Gabon et à la Guinée équatoriale d'examiner ensemble les implications pratiques de la sentence de la CIJ", a-t-il indiqué. Les deux États pourraient alors le faire en bilatéral ou avec l'assistance d'une médiation, à l'effet de "préserver les bonnes relations fraternelles et la paix".

Ce qui, a insisté M. Rossatanga-Rignault, suppose "un dialogue de fond constructif, de bonne foi et dans un esprit de compromis". Ce, dans la mesure où la Guinée équatoriale et le Gabon demeurent des pays souverains, au-delà de l'arrêt de la Cour internationale de justice, pour choisir ce qui correspond le mieux à leurs intérêts et aux impératifs catégoriques de fraternité et de paix.

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