Le procès de Jeannah Danys Dinabongho Ibouanga "Dina", la Gabonaise retrouvée sans vie dans une rivière, en mars 2023, à Karabük, en Turquie, a repris jeudi.
À la faveur de la cinquième audience relative à cette affaire, la famille et les avocats de cette compatriote espèrent vivement que les zones d'ombre ayant émaillé les derniers débats vont être enfin dissipées. Et que Dursun Acar, le Turc de 55 ans poursuivi à l'entame pour meurtre délibéré et agression sexuelle, saura enfin délier sa langue.
En effet, les questions auxquelles les parents et les conseils de Dina attendent des réponses claires dans le cadre de ce procès restent inchangées. Il s'agit de savoir qui était avec l'étudiante la nuit du drame. Qui est l'auteur des messages de harcèlement sexuel retrouvés dans son téléphone portable ? Qui perpétraient les actes de racisme à l'encontre de Dina ? Et, surtout, si ces indices ont un lien avec la mort de la Gabonaise, qui a pris place à bord du véhicule de Dursun Acar.
La dissipation de ces zones d'ombre devrait, par ailleurs, passer par la reconsidération des éléments tels que la caméra de surveillance. D'autant que celle-ci aurait pris des images de l'étudiante gabonaise en train de courir, pieds nus et en pleine nuit.