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Société & Culture

Violences en milieu scolaire : quelles actions concrètes pour enrayer ce fléau ?

Violences en milieu scolaire : quelles actions concrètes pour enrayer ce fléau ?

Comment comptez-vous assurer la sécurité des élèves au sein des établissements ? Pensez-vous que de simples fouilles à l'entrée tous les matins entraîneront la baisse de ce fléau qui gangrène le milieu scolaire ? Voilà autant de questions qui taraudent les esprits des parents en ce début d'année académique 2024-2025.

Dans le cadre de la lutte contre les violences en milieu scolaire, le ministère de l'Éducation nationale, par l'entremise de son secrétariat général, avait annoncé dans un communiqué du 14 novembre 2022, la sanction suivante : 5 ans d’exclusion du système scolaire et l'interdiction de participer aux examens nationaux pour les auteurs d’actes de violence.

Où en est-on ? Dans l'entretien accordé à L'Union (notre édition de lundi 2 septembre), la ministre de l'Éducation nationale, Camélia Ntoutoume-Leclercq soutient que " pour lutter contre ce fléau, nous avons installé des cellules d'éthique au sein des établissements ". Où sont ces cellules ? Elle ajoute : " Nous avons également bénéficié d'une dotation budgétaire permettant de mettre en place une brigade " Où est ce budget ? Qui se chargera du suivi ? Une équipe, oui, mais quand ? Quels sont les critères ? À ce jour, les questions demeurent car force est de constater l'absence du dispositif sécuritaire dans les établissements depuis la rentrée des classes.

" Difficilement, on arrive à travailler avec des surveillants, des agents de sécurité scolaire. Au lycée technique, les 3/4 sont des agents retraités qu'on a en poste ici. Ils ne favorisent pas l'efficacité de la surveillance. Quelqu'un qui a travaillé 30, 40 ans, on lui demande de venir être en service dans un lycée où ça fonctionne à 100 à l'heure ", nous a confié le proviseur du lycée technique national Omar-Bongo (LTNOB) Éric Bekale Be Ntoutoume.

La distribution du guide de prévention des violences en milieu scolaire et des campagnes soutenues de sensibilisation n'auraient-elles pas pu être entreprise avant et pendant cette rentrée des classes ? Et les parents ? Assument-ils réellement leur responsabilité dans cette situation ? La responsabilité familiale, celle de la cellule familiale est plus que jamais engagée dans cette déviance comportementale des enfants.

La famille et l'école doivent se compléter. Le rôle d'un parent ne se limite pas à assurer aux enfants les seuls besoins matériels et nutritionnels. L'éducation comportementale aussi s'acquiert d'abord à la maison.

 

Par RRAD

Libreville/ Gabon

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