La sortie médiatique d'Élisabeth Opiangah Mengue va-t-elle mettre un terme à la procédure judiciaire visant Hervé Patrick Opiangah accusé d'atteinte aux mœurs ? Présentée comme la victime présumée, elle a récusé, dans un entretien accordé à un confrère, les accusations portées à l'encontre de son père.
"Elles sont infondées, montées de toutes pièces", affirme-t-elle. À la lecture de ces propos, l'on pourrait se demander s'il s'agit finalement d'une instrumentalisation, probablement dans le but de nuire à Hervé Patrick Opiangah. Élisabeth Opiangah Mengue affirmant que "ces faits n’ont jamais existé, ni dans mon enfance, ni lorsque j’étais mineure, ni à l’âge adulte". Alors, qui mieux qu'elle pour éclairer tout le monde sur ce dossier ? Sur quoi s’appuient donc les dénonciateurs d'Hervé Patrick Opiangah pour maintenir leurs accusations ?
"Je ne peux expliquer pourquoi le procureur de la République maintient ces chefs d’accusation", ajoute la présumée victime dont les affirmations pourraient donner raison à ceux qui pensent que le problème serait ailleurs. L'on a souvenance des propos lucides
de Bertrand Zibi Abeghe qui a, récemment, mis en garde contre ceux qui tireraient les ficelles de cette affaire. Non sans indiquer que "la justice ne doit jamais être instrumentalisée pour régler des comptes personnels".
Depuis le début de cette affaire, Hervé Patrick Opiangah a toujours réfuté les faits. Sa fille a l'intention de porter plainte contre ceux qu'elle qualifie de "distillateurs de fausses informations".
"Je vais, par l’intermédiaire de mes avocats, engager des poursuites pour diffamation, fausses allégations, atteinte à ma réputation, calomnie, persécution, harcèlement moral et atteinte à la dignité de femme. Il est temps de rétablir la vérité", promet-elle.
"Dans la période du 20 au 25 novembre 2024, j’ai été placée en garde à vue à la Police judiciaire (PJ) dans le cadre d’une enquête préliminaire. Pendant cette période, j’ai été entendue par les enquêteurs, les plaignants et le procureur de la République. Lors
des confrontations, j’ai clairement affirmé que les accusations portées contre mon père sont totalement infondées. J’ai maintenu cette position devant le procureur et le juge d’instruction, lorsque j’ai été déférée", a-t-elle
précisé.