Elie Obounou est né à Nantes (France) le 25 août 2006. Son père, Simon Obounou, est un as de l'informatique, spécialiste en cyber-sécurité. On aurait donc pensé qu'il suivrait tout naturellement les traces du "vieux". Que nenni ! Lui, c'est le foot ! Il tape déjà au ballon à la maison familiale alors qu'il n'a que 4 ans. Un âge où l'on joue à la voiture !
"Dans ma famille, tout le monde jouait au foot. L'un de mes frères aînés a été au centre de formation de Nantes. Donc j'ai navigué dans un environnement où le football était présent. Je me suis donc intéressé au foot dès l'âge de 4 ans. Je tapais dans la balle à la maison et en dehors. Et il y avait toujours cet esprit de compétition entre nous. Quand je regardais des matchs à la télé, je savais au fond de moi que c'était ce que je voulais faire. Je me suis toujours dit que je deviendrais footballeur professionnel", renseigne le jeune Obounou.
Vu sa passion pour le foot, son père, en 2010, décide de le placer à l'Union Fraternelle Saint Herbain alors qu'il n'a que 4 ans. Il y restera jusqu'en 2018, année à laquelle il va rejoindre le Pôle espoir du Pays de la Loire où il restera un an chez les U16. Adroit des deux pieds, il est repéré par les dirigeants du JCS Belle-vue. Avant qu'il ne soit "chipé" à son tour par les "patrons" du Stade olympique de Chotelais. Club avec lequel il disputera 20 matchs, inscrira 7 buts et délivrera 6 passes décisives en National U17. Pour un milieu relayeur, ce sont de bonnes performances.
Et puis, il y a cette rencontre face aux U17 de Guingamp. Il raconte ! "C'était ma première saison au niveau National avec Cholet. Et très tôt dans la saison, nous avons affronté Guingamp. J'avais réalisé une grosse performance lors de ce match. Ce qui a sûrement attiré leur attention. Par la suite, j'ai continué sur ma lancée en signant un excellent début de saison. Et en 2023, Guingamp a alors contacté mon coach pour organiser un essai. J'ai disputé un match test qui a convaincu les dirigeants. Ils ont par la suite contacté mes parents pour me proposer de rejoindre leur centre de formation pour deux ans. Voilà comment j'ai atterri à Guingamp. Pour l'instant tout se passe bien. Bien que je sois en U19, je suis souvent mis à la disposition de l'équipe réserve de EA Guingamp (L2)".
Fin dribbleur avec une bonne qualité de vitesse, Elie Obounou est très adroit devant le but. Et en fin de saison, s'il continue de progresser comme il le fait si bien, "les dirigeants de Guingamp pourraient lui faire signer son premier contrat pro en juin 2025", , renseigne une source proche du joueur. Le jeune Obounou pense même déjà aux Panthères.
"À chaque participation du Gabon à la CAN, je suis devant mon poste téléviseur pour suivre les performances des Panthères. Et mon rêve serait de porter le maillot national". Un rêve qu'il s'est juré de réaliser.