Traite et violences faites aux enfants : le CAPEDS renforce ses compétences

Au cœur de la lutte contre la traite et les violences faites aux enfants, le Centre pour enfants en difficultés sociales (CAPEDS) d'Angondjé, sous la houlette du ministère des Affaires sociales, a initié, hier à Libreville, des séances de renforcement des capacités à l'intention des travailleurs et paratravailleurs sociaux, en vue de mieux outiller ces derniers sur les moyens efficaces et les mécanismes de lutte contre ces pratiques.

Organisées du 14 au 17 juillet 2025, ces formations de renforcement des capacités se déroulent sous le thème : " Le renforcement des capacités des travailleurs et paratravailleurs sociaux du CAPEDS en droit de l'enfant et en stratégies pluridisciplinaires de protection de l'enfance ". Elles visent particulièrement à doter le personnel de cet établissement de connaissances et compétences essentielles pour mieux défendre et promouvoir les droits fondamentaux des enfants.

Prenant part à la cérémonie officielle de lancement desdites activités, Nadine Awanang-Anato, ministre des Affaires sociales et de l'Inclusion, qu'assistait sa collègue en charge de la Famille et de la Protection de l'enfance, Élodie Diane Fouefoue-Sandjoh, a décliné la vision des plus hautes autorités de l'État concernant la lutte contre la traite et les violences faites aux enfants. Pour elle, cette formation contribuera davantage à améliorer la prise en charge de ces enfants en difficulté sociale.

Un avis renforcé par la directrice du CAPEDS. Initiées en collaboration avec le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef ), le groupe Arise et le Migration Multi-partner Trust Fund (MPTF), les présentes formations revêtent une importance capitale. À savoir promouvoir le bien-être et assurer la protection de chaque enfant, à en croire Dr Marie-Reine Chirezi Fabry, représente de l'Unicef au Gabon. " À travers nos futurs rapports aux donateurs, nous espérons témoigner de notre reconnaissance et de notre engagement à accompagner chaque enfant victime de traite ou de violence ", a souligné la fonctionnaire onusienne.