Les universités et grandes écoles du Gabon sont connues pour leurs années académiques soit inachevées soit s’entremêlant, voire les deux à la fois.
Rythmées par les grèves intempestives soutenues par les syndicats des enseignants et estudiantins, les universités, notamment celles de Mbaya à Franceville et la plus ancienne, l'Université Omar-Bongo (UOB), peinent à achever correctement leurs programmes sans heurts.
Pour cette nouvelle année qui s'ouvre, le calendrier est connu. Il a d'ailleurs été dévoilé par le ministre de tutelle, Pr Hervé Ndoum Essingone, à l'occasion de la rentrée solennelle au profit de la population estudiantine composée de 60 000 âmes.
La période régulière court ainsi de septembre à avril, avec 2 semestres. Le premier ira de septembre à décembre. Le deuxième quant à lui ira de janvier à avril. La période de rattrapage, quant à elle, est prévue de la mi-mai à juillet.
“Les universités et grandes écoles doivent ainsi fermer durant tout le mois d’août et, j’ajoute, les campus universitaires également pour assurer durant les vacances l’entretien nécessaire”, a insisté le ministre de l'Enseignement supérieur.
Cette nouvelle année sera aussi marquée par une appropriation intégrale du système Licence-Master- Doctorat (LMD) avec l’adoption et la contextualisation du manuel de procédures, l’élaboration des outils de gouvernance pédagogique.
Espérons que toutes ces bonnes intentions soient traduites en actes concrets. Il y va de la crédibilité de cette nouvelle ère marquée par la restauration des institutions. Si les universités sont considérées comme telles, vivement leur transition !
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